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Lettres à une chimère
1 février 2002

Desiderata

 

Il me faut piteusement avouer que ce qui me sert de cerveau pour réfléchir, de manière cartésienne, efficace et parfois redoutable, est, ce soir, totalement en panne au vu de la double ration de marchand de sable en comprimés que je viens de m'octroyer !

 

Ceci étant posé, je ne te proserai point plus avant, du moins pour cette fois-ci, bien convaincu d'établir ultérieurement moult séances de rattrapage puisque, comme tu peux le lire, j'écris comme je cause, c'est-à-dire avec cette ineffable et précieuse richesse amalgamée d'idées régulièrement châtiées et, il est vrai, quelquefois un tantinet vulgaires (mais version snobish, le haut du panier !), babille intello-tordu qui est à mon charme ce que ta gaucherie est au tien (sic). Encore que ce soir, je n'ai le verbe ni aux démons ni à la luxure... Seulement la typographie défaillante ; c'est fou le nombre de dyslexie que je retape...!

 

Je te joins donc une photo, selon ta gentille demande, même si... je ne suis pas certain que ce soit ce que j'aie de mieux à faire ! Mais le hic, c'est qu'en bon Narcisse que je suis, la flatterie dont tu as le secret qui me perce, qu'elle soit directe ou tacite, fait souvent mouche ! Un cliché joint donc, moment de bonheur pris par ma femme sur une plage du Péloponnèse, en 98, après que ma teinture argent se soit diluée dans les vagues pour donner cette version là, blond australien, sable chaud, que j'affectionne tout autant... Epoque heureuse s'il en est, amour romantique, et cendres aujourd'hui. Avec l'angoisse de ce que l'on perd à jamais, cœur et beauté illusoires, miroirs aux alouettes qui, comme chacun le sait, sont sans tête... On reste donc sempiternellement en famille !

 

Or où me mènes-tu, Laurent ? Si moi je ne le sais pas, je compte bien sur toi, et jusqu'à toi, pour le découvrir, et me le dire... Même si c'est... "bizarre" (re-sic). Je n'ai de toutes façons pas le monopole des idées alambiquées, alors, "tu sais, je peux tout entendre, partir, rester, même me rendre" (merci, Lara, ça suffira !)...

 

Quoi qu'il en soit, et bien sincèrement, passe un bon séjour en tous cas... Juste pas trop long j'espère, car je prends ce goût (bientôt amer, à l'instar de mes Imovan ?) à nos récents échanges.

 

Et comme d'un enfer l'autre, tout est possible, voilà dix ans que je le scande, reste à choisir le meilleur...

 

Prends soin de toi, s'il te plaît.

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