Rédaction matinale

Mais si le prof te prend la tête à ce point-ci, pourquoi ne mets-tu pas à profit ce temps mort pour me narrer davantage de ta précieuse vie, de ton apparent chaos, de tout ce qui te touche !?! J’en ferais bon usage, crois-moi !

Ainsi donc, te surprendrais-je si je t’avouais ne pas avoir fermé l’œil une minute, une seule, de la nuit ? C’était déjà l’enfer le jour, maintenant la nuit est un autre Schéol. Et je me retrouve avec une tête qui n’est plus exactement à mon avantage, ô grand drame, moi, tout voué que je suis au culte du paraître, seule valeur marchande sur un marché de dupes !

Mais bon, ce week-end, j’abuserai de mes drogues, qui me le rendront bien (on va enfin abuser de moi !) et m’offriront un répit neuroleptique salutaire, l’espace d’un temps. Et, qui sait si l’attrape-rêves qui me veille ne sera pas en mesure de me rendre la vie plus belle par sa magie occulte…? D’ailleurs, à son cher propos, je ne sais toujours pas ta réponse quant à la motivation de cette tendre attention… Tout comme j’ignore encore ce qui ferait de moi un bon "prêcheur" selon toi…

M’en diras-tu davantage, Lo ?

Voilà, comme j’ai pas mal de travail, je ne commencerai pas sur la dissertation promise hier soir. J’ai réalisé ce matin que je n’ai pas fait le cliché du jour non plus. Je me rattraperai. J’attends parallèlement tes aumônes pixelisées avec un vif intérêt, mon grand…

On se voit bien entendu cette après-midi, ce qui me fait dores et déjà bien plaisir.

Bien à toi,