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Lettres à une chimère
21 février 2002

La jalousie m'est un vilain défaut... et je ne me soigne pas !

"Bien à toi" signes-tu ?

Oui… mais pas seulement, c’est là un problème de poids (rires) ! Ceci dit, tu me vois ravi de te lire, un peu plus longuement que d’accoutumée, avec quelques tournures tendres que je me plais à glaner deci delà, comme des coquelicots rouges dans des champs de blé… L’ennui avec le coquelicot, c’est qu’il fane sitôt coupé… Faudra donc veiller à changer de fleurs (du mal) en fonction des saisons de nos cœurs… Le printemps est propice aux nouvelles floraisons, non ?

Je laisse là la botanique et ses métaphores, troublé comme une abeille par le parfum suave de mes sentiments, pour revenir à des choses plus terre à terre et selon ta demande. Mon véhicule a donc été gracieusement remorqué ce matin par le garage de Porto-Vecchio, lequel a eu le bon goût de me ramener… la Panda ! Case départ donc !!! J’en saurai éventuellement plus ce soir question diagnostic, en espérant que ce cher alternateur, qui a été changé il y a à peine plus d’un an, puisse être pris en charge de manière rétroactive par l’assurance, étant donné l’apparente relation entre le démarrage forcé du moteur et la mort de cette pièce (paix à son âme mécanique !).

Sans quoi, il me faudra encore trouver de l’artiche… mais mon corps supportera-t-il un nombre de passes plus élevé encore !?! C’est que je ne suis pas du type de ta vidéo, moi… Qui sas ?

Il va falloir aussi que l’on se briefe pour ton rendez-vous de mardi. Si tu veux, je peux mimer la secrétaire acariâtre et aigrie par des années d’abstinence sexuelle, qui déteste les petits jeunes aux allures un tantinet efféminées ! Tu pourras même pour l’occasion m’appeler "Mademoiselle" (elles sont forcément vieilles filles ces mégères !) sans que je te traite de tous les noms d’oiseaux qui me passent par ma petite tête. Si tu as besoin de moi, tu me siffles (sur la colline ou ailleurs). Mais c’est oublier que Herr Direktor, le chantre du recrutement bonifacien, le Néron des ressources humaines, le Nabab des GMS, est assurément plus compétent dans ce registre là, joignant l’expérience réelle à la simulation professionnelle d’un entretien. Je m’incline donc… mais pas pour ce que tu crois !

Ceci dit, et même si je suis hors-concours, hors-champ, hors tout, j’ai la jalousie qui pointe le bout de sa truffe noire à l’annonce de la visite de Jean-François. Car pour ton serviteur, cela veut dire au moins deux choses. La première, évidente et régulière, se distillera dans l’écran noir de ma soirée, ma station ne pouvant pas, dès lors, prétendre à accueillir le visage chéri du Grand Circoncis qui m’occupe. Et ceci, jusqu’à… lundi !?! Ah, je meurs ! Le Kosovo à côté de ça, c’est de la camomille ! Et quant à la seconde, parfaitement inconvenante de ma part ( j’en ai honte), eh bien, je te laisse le soin de la deviner… même si, je ne peux qu’en convenir, elle se doit de m’être étrangère Elle se doit, elle se doigt… Oui… Mais je me fous le doigt dans l’œil aussi. Or qu’y faire ? Pauvre Tourvel que je suis, le Ciel me damne !

Il ne me reste plus qu’à prendre mon mal en patience, pendant que toi tu prendras le tien (de mâle, bien sûr !), lequel te le rendra bien. Il y a des moments que je hais et dont je ne veux pas contempler l’égrenage des minutes. Je me ferai donc dormir avec un je m’en fous ou deux. C’est ce que j’ai de mieux à faire…

Merci en tous cas de cette gazette. Si tu as encore du temps, de l’humeur, du désir voire davantage à m’accorder, il n’y a pas de doute, et tu le sais de clair en clair, je suis preneur, cher Lo.

Bien à toi, en pieuse tendresse,

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