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Lettres à une chimère
16 juin 2002

Mais est-ce vraiment de la méchante humeur !?!

Mon petit Lo,

Oui, je l'avoue, c'est vrai que cela m'agace que de m'être fait une jolie joie d'envisager une après-midi plage avec toi et de n'en avoir rien eu ! Et le John qui me demande en plus, ce soir, si tu es venu avec moi... Pouh... J'en deviendrais presque désagréable, n'est-ce pas ?

Mais comme déjà évoqué, n'y a-t-il pas ici matière à te réjouir de mon dépit ? Quelle plus belle déclaration, en effet ? Je manifeste une aigreur à ton absence, c'est plutôt charmant, flatteur, éloquent en réalité...

Car c'est ainsi : si je ne suis que ta cerise (peut-être griotte, non ?), toi tu es mon gâteau. Si je te suis accessoire, tu m'es pivot (et pas même sur la tête ; bien dans le cœur !). La différence se joue là. Tu devrais le comprendre, d'autant plus après avoir jadis attendu de moi des disponibilités hivernales aussi intensives qu'immédiates, lorsque tu ne jurais que par ma présence multiple...

Néanmoins, et comme de bien entendu, "il n'y a plus beaucoup de place" ; je sais, je sais... Mais je ne mérite pas que l'on me scande un "va chier" pour autant, il me semble ! Je n'ai rien dit, rien écrit cependant. Prétérition again.

Ainsi, et étant donné que je suis dans l'indicible contrainte de sempiternellement attendre tes instants de libres, ton bon vouloir aussi, et que j'en ai marre de te voir filer toujours trop tôt, j'avais, j'ai, j'aurais, envie de passer une soirée avec toi, sur Corte, comme cet hiver. Entre tes deux examens, pour ne point perturber tes ardeurs studieuses, bien entendu, puisque tu ne descends pas avant jeudi... On se mange une toile, quitte à aller à Bastia voir Hable con ella et on refait le monde ! Et je te viole dans la foulée entre deux rails de coke light sans caféine (... hum hum...) !

Moi, ça me ferait plaisir. Toi... je ne sais pas. Tes flatteries se font d'ailleurs rares ces derniers temps... Enfin, tu me diras ; j'aviserai.

C'est tout mon Bel-Ami. Le strict minimum, le tarif syndical, comme tu le vois. Car je ne veux point user mon clavier à composer plus avant des messages qui n'ont, depuis tant et tant de semaines, aucune réponse retour... Et na (prends encore ça dans la gueule...) !

Voilà. Je te fais un bizou, gentil cette fois-ci... parce que... je tiens à toi. Mais tu ne le sais que trop.

Toutefois, ne t'inquiète pas , je n'ai aucun contrat avec l'éternité : un jour, je te libérerai de ce fardeau-là.

Bien à toi, mon Lo.

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