Hocus Pocus ? Mais c'est du mauvais Disney, ça non !?! Avec Bette Midler & Cher !?!

Mon cher Lo,

Petit bout de message en passant, non que je n'aie eu le temps mais j'ai été pris en otage par une copie de CD (Laura, pour tout dire) qui a mis un temps fou à s'effectuer en raison de pistes interactives qui me plantent toujours la merdouille lors de mes gravages ! Comme je ne prends pas le risque de travailler sur PC pendant ces moments de procréation numérique, voici venu le temps des rires et des chants... pardon, non, je dérape... celui, disais-je, d'aller dormir avec mon je m'en fous. Mais pas de panique, pas de jalousie : il est beaucoup moins séduisant que toi ! Et il laisse pour sa part comme une amertume dans son baiser de nuit ce qui, bien sûr, n'est pas ton cas, n'est-ce pas !?! Va-t-en savoir pourquoi j'écris de telles inepties licencieuses !?! Ouh la, ouh la ! On se reprend, on est un grand garçon poli et on ne dit pas des choses comme ça à des messieurs qu'on ne connaît pas - c'est Môman qui me l'a toujours appris. Mais les mères, ça a tort, par définition, surtout quand est jeune ("moi, j'ai vingt neuf, bientôt trente-deux ! Et j'aimerais faire des trucs ! Avec des vieux ! ").

Bref, l'humeur ludique pour je ne sais quelle raison obscure (toujours côté de la Force, comme toi) avant d'aller me coucher avec cette envie de te faire un petit message pour que ton réveil en cours puisse t'apporter un petit sourire dont je pourrais être l'auteur. Du moins, je l'espère. Chacun son tour, faire sourire l'autre, échange de bons procédés et plus si affinités ! Tu me manques, mais cela, je te l'ai déjà dit... Et c'est reparti, je tapine ! Non, il me faut des limites sinon je vire indécrottablement pathétique... Oui, certes... Mais le 7 ? Ahhhhhhhhhhhhhhh, le 7... tout un poème, et sans Binoche (ce qui est quand même dommage, faut bien le dire, car je kieffe à mort pour Binoche depuis dix ans... C'est pas ta sœur au moins sinon cela va encore faire un drame !?!).

Voilà, c'est bête, une fois de plus, mais cela me donne à te montrer que je pense à toi. En fait, tu y échappes belle, car si je devais synthétiser toutes les pensées que je décline, et qui te concernent, je crains que tu sois condamné à lire et lire encore plus que tu ne le fais depuis. Et là, tu friserais l'overdose et finirais par me déclamer définitivement que, non seulement, je radote mais que je te fais chier ad libitum (non, ce n'est pas une gâterie perverse latine, fausse joie !)... Et en ceci tu aurais... tort, évidemment puisque c'est moi le plus grand et que tu me dois le respect, l'obéissance et tout et tout, et que si tu n'es pas content, je te casse la gueule à la récrée, dans ma chambre, comme la dernière fois !!! Ai-je donc été clair, cher ange qui me coûte de plus en plus en émotions, déceptions, bonheurs, bref en cœur !?! Et c'est bientôt la fin de l'hiver... Vient donc la fameuse question à un million, pour reprendre l'expression fétiche d'un ami qui m'est cher (bis repetita), que vais-je mettre pour la nouvelle saison !?! Ouh, qu'il est élégant, léger et délicieusement licencieux ce petit Marquis raté ! Bref, encore la Samaritaine, ou l'auberge espagnole, ça dépend de tes moyens, qui sont énooooormes, je n'en doute pas, et tu y lis ce que tu veux. Je tue un peu de ton temps comme ça, souhaitant sérieusement t'éveiller quelques pensées tendres à mon égard, histoire de ne pas oublier que j'existe, que je ne suis ni un animal ni un numéro, que je suis un être humain, AVEC UN CŒUR ! Donc si tu imaginais un seul instant me traîner en tournée dans un cirque, oublie moi ! Sinon sans quoi... tu as toutes tes chances, mignon !!!! Allez, je stoppe, là je tombe et n'ai plus les idées claires pour de bon, je risquerais de te dire des mots sales, de te jeter des cailloux et tout le toutim. Fin de l'acte.

Je te laisse... ce qui veut déjà dire une chose : tu as un collier, mon joli toutou ! Et ça me flatte. Je te rendrai la pareille, n'aies crainte (je porte très bien, en effet, le petit imper ciré Chanel, très près du poil, le truc tendance, quoi !).

Trêve, mon Lo ! Passe une bonne nuit. Moi, je m'en vais essayer de rêver à toi. Mais comme je ne me souviens jamais de mes délires au réveil (…ça, c'est pour les fois où j'arrive à dormir), eh bien, c'est dilapidé dans la première seconde qui s'étire en baillant. Ne me reste plus que la solution d'inspecter les draps mais, après, je risque qu'un con en fasse une chanson à succès, et là, ça plante la merde dans le couple... et on ne touche même pas de droits d'auteur... Ce n'est donc pas la solution...

La solution la plus simple ? Un moment partagé, une miette de plus, mais Dieu, je picore le bonheur là où il se trouve, Cocotte (tiens, ça c'est féminin... ça devrait te faire plaisir !). Et tu me réchauffes le cœur la plupart du temps ; tu sais pourquoi.

Je m'évade, je meurs de fatigue artificielle, faut pas que cela s'évapore.

Bien à toi, dans l'évidence de mon âme.